lundi 30 janvier 2017

Se Réclamer Chercheur "dans" l'Emploi



Rappelez-vous, je vous ai raconté l’histoire de Pierre, Bertrand, Dan et la standardiste. 
Dan ayant tempéré la standardiste et son « patron » de père, Bertrand n’a pas eu de problème. Par la suite, Dan et Bertrand sont devenus des amis de confiance. 

Ainsi, Bertrand lui a dit que son fils cherchait un emploi. De fil en aiguille, ils en sont venus à penser qu’au vu de la conjoncture actuelle, les jeunes souffrent du chômage et les jeunes avec un tatouage apparent encore plus. 

Alors, Dan a eu une idée. Il en a parlé avec un ami qui fait de la publicité. Celui-ci en a parlé avec son responsable et le fils de Bertrand commence ce lundi. Dan a dit : « Son tatouage est sa carte de visite. Son imagination intérieure se voit même à l’extérieur. »  

Je crois que, pour trouver un emploi, de nos jours, plutôt que demander à Pôle Emploi, il vaut mieux avoir l’avis d’un spécialiste de la vente. 
C’est triste mais, pour la société, nous sommes des produits. 

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mardi 24 janvier 2017

Les Voyantes - I - Mme Irma près de mon Bloc



Je suis allée voir une cartomancienne. Comme elle exerce près de chez nous, Dan a tenu à m’accompagner. Il a pensé que cela pouvait lui être utile pour ses bédés et moi, j’ai pensé qu’il changerait d’opinion sur leurs interprétations, leurs conseils.
Tout ne s’est pas passé comme je le souhaitais. 

Nous sommes rentrés. Madame Romia (c’est écrit sur sa plaque) nous a dit : « Ah ! Je pensais pas que vous seriez deux. » Dan a répliqué : « Que voulez-vous, on ne peut pas tout prévoir. » Dès ce moment, entre eux, s’est installé un climat tendu, tel un orage latent. 

Elle a commencé avec les cartes de tarots en disant : « Je n’arrive pas à me concentrer ; il y a un esprit réfractaire parmi nous. » Dan faisait l’indifférent. 

Je lui ai donné les numéros. Elle a tiré les cartes. Elle a dit : « C’est pas bon ; le Bateleur est renversé, la Papesse est renversée et même la Tempérance est renversée. C’est pas bon quand c’est renversé ! » Alors, Dan a dit « C’est votre point de vue. Pour nous, elles sont à l’endroit. Je peux même lire leurs noms. C’est une chance ! » 

Subitement, la cartomancienne s’est levée. « Non, ça va pas. Je travaille pas comme ça, moi. Faut revenir un autre jour. Mais, sans l’esprit perturbateur ! » Et là, Dan a répondu : « D’accord. Je reviendrai donc sans ma femme. Mercredi prochain, c’est bon, pour vous ? » 

Figurez-vous qu’elle a ri à cette « vanne à 1 Euros 95 » et, depuis, ils se voient tous les premier mercredi du mois ! 

Dois-je me poser des questions sur mon avenir ? 

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mardi 17 janvier 2017

A tout Prendre au Pied de la Lettre



L’autre jour, Dan est venu à la maison la mine déconfite. 
Je lui ai dit : « Ici, tu peux parler à cœur ouvert. » Il m’a dit : « Non, pour moi, tout va bien. Pour Pierre et Bertrand, par contre, c’est une autre paire de manche. 

Je t’explique. Ce matin, Bertrand a cherché des noises à la standardiste l’accusant de lui avoir posé un lapin. L’apprenant, Pierre a piqué un fard mais l’a soutenu. A mon avis, il s’est fait graisser la patte par Bertrand. Moi, voyant la demoiselle dans ses petits souliers, je me suis mis de son côté. 
A ce moment-là, sans tambour ni trompette, est arrivé le patron. Il a dit : « Si vous avez un reproche à faire à ma fille, vous m’en parlez d’abord. » Nous ne savions pas que c’était sa fille ! 
Pierre et Bertrand se sont regardés en chien de faïence puis, ils ont suivi le patron dans son bureau. Du coup, c’était eux qui étaient sur la sellette. Ils se sont fait remonter les bretelles, c’est sûr. En tout cas, Bertrand s’est fait tailler un costard car il était complètement à côté de la plaque en sortant. 
Ensuite, le boss m’a appelé. Je me suis dit : « Je vais me prendre une veste ! » mais, pas du tout. Les deux amis ne m’ont pas balancé, bien au contraire ! Et, le patron m’a pris sous son aile. »

Moralité : si on devait tout prendre au pied de la lettre, on défendrait à cor et à cri les expressions imagées. Mais, c’est faire tout un plat pour ne pas aller au charbon. 
A écrire en bon ‘Français Châtié’, on gagnerait du temps, on se comprendrait mieux mais on s’ennuierait plus.  

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mardi 10 janvier 2017

Ecrire, même Simplement, Nous rend Importants



Je m’étais dit : « Pour Noël, j’écrirais quelques cartes à ma famille, à mes amis. Il est des relations qui valent la peine d’être entretenues. » 

Noël est venu très vite. Les achats, les préparatifs, les courses, les visites, etc. m’ont pris du temps et, Noël est passé sans que je n’écrive une seule carte. 

Alors, je me suis dit : « Je vais écrire quelques cartes pour souhaiter la bonne année. » Janvier est passé et je ne l’ai pas fait non plus. Puis, sont passées les vacances de février, de Pâques et celles du mois d’août. Je me suis trouvée devant les portes de la Noëlle, à nouveau, et je me suis dit : « Ma fille, tu dois réagir ! » Et, j’ai fait une liste des personnes qui méritaient un ‘bonjour’, un ‘bonne-fête’, un ‘j’existe’. 

Seulement, voilà : je n’ai pas écrit. Ni pour Noël, ni pour Nouvel An. 
Ou, plutôt si ! J’ai écrit des e-mails personnalisés pour chacune des personnes que j’aime, que je respecte, en y ajoutant une photo, elle aussi personnalisée. Pour celles et ceux dont je n’avais pas l’adresse mail, j’ai téléphoné. 
J’ai fait !

Les temps changent mais, ce qui est important, c’est ne pas couper le lien entre nous et notre famille, entre nous en nos amis, entre nous et chaque personne que nous savons ou pensons être importante. 

Maintenant, je me sens différente. Je me sens bien et, à chaque réponse, moi aussi, je me sens importante.  

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