lundi 2 juillet 2018

Et lent du coeur, la faute à qui ?


Samedi, je suis allée faire les courses. Comme d’habitude, j’ai garé ma voiture, j’ai pris un caddie et je suis rentrée dans l’espace. 
A peine franchie la porte, j’ai été sollicitée par une association pour une collecte. La dame m’a donné un sachet pour que je le remplisse et une liste pour que je n’achète que ce dont « ils » ont besoin. 

Je pense que c’est une bonne initiative. Dan et moi, nous ne sommes pas riches mais, quand nous pouvons faire quelque chose pour les défavorisés, nous sommes toujours partants. 

Cependant, tous les jours, à la télé, le soir, plusieurs pubs ont demandé de donner pour les pauvres, les malades, la recherche, etc. Et là, j’ai eu un déclic : « Avant, c’était l’état qui finançait tout cela. » C’est-à-dire "nous" et l’argent de nos impôts. 
Que s’est-il passé ? Il n’a plus d’argent ? Pourtant, les impôts ont augmenté, des prélèvements nouveaux ont fait leur apparition sur nos fiches de paie. Où va cet argent ? 

A force de recevoir des demandes de dons et des appels à l’aide de toutes parts, il y a un "trop donner" qui s'est manifesté ! Que cherchent-ils, à tuer la poule aux œufs d’or ? On voit bien que c’est une hausse des impôts (volontaire puisque don) déguisée ! J’ai l’impression d’être la poule pondeuse ou la vache à lait de tout le monde ! 

Dernièrement, je me suis étonnée moi-même. Je suis passée à côté d’un monsieur à qui je donne tous les samedis ; je lui ai juste donne le bonjour ! Comme quoi, trop de sollicitation tue la générosité. Cela m’a fait bizarre… j’en suis désolée encore aujourd’hui. 

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