Je m’étais
blottie contre Dan et nous regardions un film d’horreur.
Je ne peux pas dire
que j’aime ce genre de films mais, nous étions là, sur la chaine qui passait le
film après les infos et, comme nous étions bien, personne n’avait bougé.
Personnellement,
j’ai une dent contre tout ce qui m’empêche de dormir et, effectivement, quinze
minutes plus tard, les cris, les hululements, les changements de lumière, nous
ont incommodés. Alors, j’ai ouvert les yeux (Eh bien, oui, je somnolais.) et
j’ai, un peu, suivi le film.
C’était un
vieux monsieur qui dormait dans une caisse alors que son château comptait
plusieurs chambres et lits. Apparemment, côté cœur, il n’avait rien à se mettre
sous la dent depuis longtemps.
Il s’était mis en tête de conter fleurette à une
jeune demoiselle qui montrait ses jolies dents à ses amis dont l’un était un
jeune loup dents longues.
Le vieil aristocrate sachant mentir comme un
arracheur de dents incita la belle à mordre à pleines dents à toutes ses
promesses et l’amena dans son caveau. La belle serrait les dents pour le suivre
car elle pensait avoir la dent dure.
Mais, voici, le jeune loup qui arrive avec
ses amis, armés jusqu’aux dents. Le jeune montrait ses dents. Le vieux
aussi ; celle-ci rayaient le parquet et, pendant ce temps, la belle
s’enfuit.
Elle emprunta la voiture la plus pourrie du parc mais, à cheval donné
on ne regarde pas les dents et s’en alla, loin.
Elle reviendra quand les poules
auront des dents.
Décidément, je
suis paniquée devant ces films où le héros se casse les dents et le spectateur
n’a même pas de quoi se remplir une dent creuse.
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