mardi 30 mai 2017

Penser ne Suffit pas ; il faut se Bouger



De temps en temps, sur notre bonne vieille télé, il y a des spectacles de cirque comme ceux présentés le samedi soir par Patrick Sébastien.
Mais, les métiers du cirque ont une fête à eux, une fois par an. C’est la Principauté de Monaco qui se charge de cela. Les meilleurs artistes au monde y sont présents. 

Dan et moi, on aime bien voir les jongleurs, les écuyères, les voltigeurs, trapézistes, etc. et, naturellement les clowns. 

Le cirque, c’est une représentation de la société. Nous y sommes tous représentés. De la caissière (collecteur des impôts) au clown (fou du roi), en passant par Monsieur Loyal (président de la république qui dirige). Chacun a sa place et elle est importante. Et, chacun est un pilier sans lequel l’édifice ne tient pas (ou pas longtemps ; on l’a vu avec certains cirques qui ont dû fermer).

Bref ! Dernièrement, on regardait ce joli spectacle et Dan a dit quelque chose qui m’a semblé important : « Il n’y a pas de place à la réflexion ! »
Effectivement, quand le trapéziste allonge la main, son collègue ne peut se demander s’il met la sienne ou pas : il la met et, au bon endroit. 

Conclusion : dans la vie de tous les jours, chacun devrait faire son métier comme si sa vie en dépendait. Or, souvent et de plus en plus, je constate un laxisme dans tous les corps de métiers. 
Exemple : l’autre jour, je suis allée m’acheter un petit haut et la vendeuse a dit : « Oh, moi, je vends ou pas… » J’en étais chagrinée pour elle : si elle ne vend pas, le magasin ferme et elle est au chômage ! Si elle est au chômage, la société doit se cotiser pour lui donner de quoi vivre, etc. Le jeu de dominos bascule…

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lundi 22 mai 2017

Tout vient à Poings à Qui sait l'Etendre



L’Enfant, le Loup et la Peluche : Fable Moderne – III –

Pour le résumé, voir les posts précédents ou cliquer sur les liens ci-après :

Tout se passa comme le jour d’avant. Le garçon et la peluche étaient immobiles dans le lit. Le voisin entra dans l’armoire. Le papa arriva pour embrasser son petit garçon sur le front. Il se dirigea vers la porte pour retourner au travail quand de l’armoire on entendit quelqu’un éternuer et éternuer encore… Le piège du petit garçon avait fonctionné. 

Le papa se retourna et ouvrit l’armoire. Le voisin sortit et s’enfuit en faisant, au papa, chut avec son doigt devant sa bouche, pour ne pas réveiller l'enfant. La maman arriva affolée et en pleurant. (Il parait que cela marche toujours !)
Dans son lit, le petit garçon dormait, les yeux fermés, sans bouger, mais éveillé entre rêve et réalité. 

Aucun des protagonistes ne voulait réveiller le petit garçon tant aimé. Pas un mot ne fut dit. La maman et le papa sortirent de la chambre  sans faire de bruit… refermant la porte derrière eux. 

Le lendemain, la maison du voisin avait porte et fenêtres fermées ; il avait déménagé. Le petit garçon s’en inquiéta car, le voisin parti, il n’y avait plus de grand chasseur de loups dans le quartier ! Mais, sa peur disparut assez vite ; le loup de l’armoire ne se manifestant plus. 

Quelque chose avait quand même changé : ses parents étaient présents plus souvent et l’embrassaient, le félicitaient ou l’encourageaient à tout bout de champ ! Il aimait bien cela et il put grandir tout en rêvant la vie comme un petit garçon qu’il était. Il pouvait dormir les yeux fermés et sans bouger, rassuré que les loups, même dans les rêves, ne vivent pas dans les armoires… quand ils sont aimés de leurs deux parents. 

Fin ?  

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lundi 15 mai 2017

La Nuit se Prépare de Jour (et vice vers ça !)



L’Enfant, le Loup et la Peluche : Fable Moderne – II – 

Pour le résumé, voir le post précédent ou cliquer sur le lien ci-après :

Le petit garçon avait découvert comment être éveillé alors que tous le pensaient endormi, y compris le loup de l’armoire. Il resta toujours impassible. 
Un moment plus tard, arriva son papa pour lui faire une bise sur le front avant de repartir au travail comme il le faisait tous les jours. Et, dès que le papa fut reparti, le voisin sortit de l’armoire et de la chambre en faisant bien attention à ne pas faire de bruit. 
Le petit garçon, toujours allongé s’endormit. 

Le lendemain, il parla de ce qu’il avait vu au voisin qui était pour lui un bon confident (Aie confianssssss…) et le voisin, confus, lui avoua qu’il était un chasseur de loups. Il entrait dans les armoires pour chasser les loups et c’est pour ça qu’il n’y a pas de loup dans les armoires. 
Mais, que c’était un secret qu’il ne fallait dire à personne sinon, il perdait le grand pouvoir de chasseur de loups. 

Il en fut fait ainsi. Mais, la nuit venue, le petit garçon, qui se sentait être devenu un héros, comme le voisin, puisqu’il avait le pouvoir d’être éveillé pendant qu’il dormait, voulut venir en aide au chasseur. Il prépara un piège anti-loups qu’il mit en place le lendemain avant de faire sa sieste de l’après-midi. 

A suivre… 
(Suite et fin sur le prochain post. Désolée mais, avec mes amis, Carmen, Eric,Victor et Vittorio, nous avons décidé de ne pas dépasser 250 mots ; pour ne pas être "trop lourds" ! et j'ai été obligée de couper l'histoire en 3 parties.) 

mardi 9 mai 2017

Le Loup et la Peluche - Fable moderne - I -



Cette fois-ci, je vais vous conter une fable. 

Il était une fois un enfant qui avait peur du loup. Il croyait que le loup vivait dans les armoires de sa maison et qu’il en sortait chaque fois qu’il dormait. 
Et, comme tous les enfants, il voulait savoir si c’était vrai. 

Son problème était que, soit il dormait et donc ne pouvait pas voir le loup, soit il était réveillé et le loup ne se faisait pas voir... Et il ne voyait pas comment être endormi et réveillé en même temps ! Il en devenait triste. 

Un jour, il en parla avec un voisin qui l’aimait bien. Celui-ci lui dit que les loups vivent dans les bois, pas dans les armoires. Dans les armoires il y a des habits et les loups ne mangent pas les tissus. S’ils vivaient dans les armoires, ils seraient tous morts de faim ! 
Plus tard, pour le tranquilliser, le voisin lui offrit une peluche qui fermait les yeux quand on la mettait à l’horizontale. Le petit garçon aima tellement la peluche qu’il dormait toujours avec elle, aussi bien la nuit que pour la sieste de l’après-midi. Il se tranquillisa. Il avait compris qu’il suffisait d’être à l’horizontale et de fermer les yeux pour dormir. 

Mais, un jour, alors qu’il faisait la sieste de l’après-midi pour faire plaisir à sa maman, il entendit un bruit. 
Il fit alors comme la peluche : allongé sans bouger à l’horizontale et les yeux fermés. Enfin, presque fermés et il vit le voisin, en caleçon, qui entrait dans l’armoire de sa chambre. 

A suivre… 

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