lundi 29 avril 2019

Dépassé dès l'achat


Nous avons acheté une voiture. Il faut voir comme elle est belle. C’est moi qui l’ai sortie du garage et l’ai amenée chez nous. Dan a pris plaisir à passer pour le passager paresseux car, il faut bien le dire, c’est lui qui conduit habituellement. 

Mais, de cela, je vous en parlerai une autre fois. Ce que je veux souligner aujourd’hui c’est la durabilité des choses. 

Exemple : la voiture que nous venons d’acheter. Chez le concessionnaire, elle était affichée pour 18.000 € et, arrivée chez nous, elle ne valait plus que 12.500 €. 

Comment est-ce possible ?! Aurais-je fait un accrochage, aurais-je eu un accident ou me serait-il arrivé un incident quelconque ? Non, rien de cela, c’est une dévaluation de convention ! Dès que vous achetez quelque chose, cette chose n’est plus considérée comme neuve et a perdu de sa valeur. Pour la voiture, 10 minutes après sa sortie du garage, elle perd 25 % de sa valeur ! 

Et vous, vous trouvez cela normal. C’est le même objet et il vaut moins parce qu’il appartient à quelqu’un ! Quelqu’un d’autre que le producteur, j’entends.
Eh bien moi, cela me dérange. La dévaluation est trop importante. C’est une convention ‘pousse-à-l’achat’ qui me déplait. Et puis, qui a convenu de cette convention ? 
L’objet n’est pas le même selon le propriétaire. Il n’est pas non plus le même 10 minutes après l’achat et 10 mois après utilisation. Pourtant, les ‘professionnels’ parlent d’années ! 

A réfléchir. Et, pas seulement pour les voitures ; tout objet acheté est concerné : déprécié dès le paiement. 

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lundi 8 avril 2019

Evité ou invité ?


En ce moment, mon Dan travaille beaucoup. Oui, cela avance mais, ce n’est pas encore fini ; c’est que cela prend du temps une bédé ! Alors, moi, j’invite mes amis et nous passons de belles journées au rez-de-chaussée en prenant soin de ne pas trop avoir d’éclats de rires car Dan travaille au-dessus. 

De temps en temps, il descend et vient chercher un thé ou un café, discute 5 minutes et retourne à son labeur. Je crois que cela lui fait du bien aussi de faire une pause et de discuter d’autre chose que de son scénario (avec lui-même). 

C’est pour cela que, régulièrement, j'écris ou j’invite les amis. 
Mais, eux aussi, ils travaillent et, pour la plupart, ne peuvent venir qu’en week-end, hors-mis ceux qui font un métier comme nous, un métier artistique.

C’est quand même bien d’être artiste : nous travaillons peut-être beaucoup, souvent à la commande et parfois jusqu’à des heures impossibles ; en tout cas plus que la personne qui fait ses sept heures mais, nous pouvons nous arrêter, faire une pause, reprendre plus tard, sans qu’un patron nous rabâche notre rentabilité ou nous menace d’une exclusion quelconque !
En même temps, nous sommes notre propre patron, celui qui nous rappelle que si le travail n’est pas fini, il n’y aura rien pour faire bouillir la marmite. Mais, c’est différent. 

Je suis heureuse dans cette ambiance créatrice. J’aime ce que nous faisons.  Et, si ce n’est pas un travail, c’est tout de même un beau métier. Ne trouvez-vous pas ? 

Et, pour revenir à nos amis, il y a beaucoup d’invités chez nous et très peu d’évités, que ce soit peintres, auteurs, sculpteurs, etc., nous sommes faits ainsi ; nous avons le besoin de créer, de nous retrouver et de partager. 

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lundi 1 avril 2019

Et de trois


J’écoutais les infos des « îles » à la télé, le  premier de ce mois. Et, vers la fin, le présentateur a fait partir un reportage sur les chemins cabossés de ces territoires. 

Le reportage ne parlait pas que des bosses des chemins non-goudronnés mais aussi des gens qui les empruntaient. C’est vrai que, là-bas, les villages, assez souvent, sont reliés par les voies de terre et caillouteuses ! 

Alors, il nous a expliqué qu’il y avait plus de possibilités de tomber en panne, ou plutôt de crever une roue, sur ces chemins que sur des routes dont l’asphalte est entretenu. Et, il a rajouté que si pour les voitures 4x4 c’était assez simple de repartir car elles ont une roue de secours mais, les vélos et les motos n’en avaient pas ! C’est pourquoi le gouvernement avait voté une loi pour rendre obligatoire une roue de secours même pour eux. 
Dans le reportage, on voyait bien comment insérer la « 3ème » roue du deux roues : on peut la mettre à côté de la roue arrière, derrière le siège (le cas le plus intéressant puisqu’elle servirait pour s’adosser), etc. 

En fait, je regardais assez distraitement ce reportage. Je me disais : « Pourquoi pas ! Après-tout, dans le temps, les coureurs cyclistes emportaient toujours des « boyaux », qu’ils mettaient sur leurs épaules, en cas de crevaison. »
Et puis, Dan s’est levé me tirant de ma torpeur. Il a dit : « C’est bien trouvé. Très bon poisson d’avril. » Et, j’ai répliqué : « Oui, c’est gonflé de leur part ; ils ne manquent pas d’air. Mais, voilà une loi qui s’essouffle très vite. » 

C’est vrai, avouez que c’est un peu gros ! Mais , la vérité finit toujours par éclater.  

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