mardi 27 mars 2018

Danser pour oublier... nos défauts


L’hiver nous a encroutés. Notre routine, intérieure, nous a apporté un poids de trop. Nous devons réagir, bouger, faire du sport. Et moi, j’aime danser. 

J’éprouve le besoin de bouger, de mouvoir mon corps, de suivre des rythmes aux cadences régulières et recommencées. J’apprécie le fait d’être deux à le faire, en même temps et sur les mêmes pas, comme si on se regardait chalouper devant une grande glace et que cet objet, qui renvoie ton reflet, se déplaçait ! 

Le miroir ne se déplaçant pas, j’ai demandé à Dan de venir avec moi dans une école de danse car, 1, il ne sait pas danser, 2, il doit apprendre, 3, c’est le lieu où il y a d’autres danseurs et danseuses et, 4, danser en groupe est motivant, excitant, stimulant ! 

Et, il est venu. Et, il a aimé. Alors, je lui ai demandé ce qui s’était passé ! 

Il m’a répondu qu’il aimait cette convivialité qui se crée entre les participants. Il aime cette émulation, cet échange, ce rapprochement des corps entre adhérents ! 

Effectivement, 
je l’ai vu pendant un tango opérer un rapprochement avec une fausse argentine (qui, visiblement se serait naturalisée !), lascive et affective. Trop de passion ! 
Je l’ai vu serrer une basanée des UVA pendant ou une salsa. Trop collés ! Une profiteuse, oui ! 

Tout compte fait, pour faire du sport, rien ne vaut le tapis, dans une salle ; notre chambre d’amis, par exemple ! Il pourra courir mais, n’ira pas loin. 

Qui, moi, jalouse ? 

Pour continuer à avoir une bonne santé, consommez l'humour D&D :
et, comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan&Dina, dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath,  gravillons, et VittorioDenim
N’hésitez pas à les lire, à les partager et à y abonner.

mardi 20 mars 2018

Santé, patientez, mal remboursés


Dernièrement, Dan était grippé. J’ai dû appeler le médecin. Celui-ci a fait une ordonnance et je suis allée à la pharmacie chercher les médicaments que j’ai payés partiellement ; le reste étant pris en charge par les caisses auxquelles nous cotisons. 

Je suis revenue, j’ai donné les premiers médicaments à Dan et le soir, il était visiblement mieux. Pas encore rétabli mais mieux. Trois jours plus tard, il devenait opérationnel. Jusque-là, vous suivez. 

Je dis cela car, trois jours plus tard, je recevais le décompte de notre caisse principale. Il y a des médicaments remboursés à 90%, d’autres à 65% ou moins et d’autres pas remboursés du tout ! 

Je ne comprends pas. Si un médicament n’est pas remboursé, c’est parce qu’il n’est pas utile, si j’ai bien compris.
Mais alors, pourquoi est-il encore en vente et pourquoi le docteur l’a prescrit ? A qui profite le grime ? 

Voilà, je m’arrête là parce que c’est un blog qui fait de l’humour et, comme Dan allait mieux et s’est bien remis de sa grippe, cela nous a bien fait rire. Mais… il y a de quoi prendre tout un système en grippe. Déjà que nous travaillons comme des malades pour payer toutes sortes de taxes et charges, c’est certain qu’il nous vient la fière dès que nous voyons ce qui nous est remboursé !
Non, je ne suis pas contente. 

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mardi 13 mars 2018

Saisir la balle au bond



Ce n’est pas souvent que mon Dan publie. La bédé a plusieurs étapes... à respecter.

Son travail est assez ingrat, en somme : il faut d’abord inventer une histoire dans sa tête, puis, en faire un synopsis. A partir de là, ébaucher quelques dialogues pour arriver à dessiner une dizaine de pages. 

Bon, je vous la fais courte. Une fois ces 10 pages réalisées, on (je participe) doit les placer. Et c’est là que tout se passe. L’attente… 

Mais, en attendant la réponse de l’éditeur, il ne va pas rester sans rien faire ! Alors, il fait des bandes ou des vignettes pour les quotidiens plus ou moins locaux. Il s’occupe et ça fait bouillir la marmite ! Car, même les dessinateurs mangent et moi, je gagne peu. Mais, je mange aussi. 

Des fois, je râle ; il pourrait faire un travail qui rapporte régulièrement ! D’autres fois, je suis d’accord avec lui ; il fait ce qu’il aime et ce n’est pas à la portée de tous. 

Et puis, une réponse arrive. Est-elle positive ou négative ? Sa joie est la mienne et ses déceptions aussi. Mais, quand une opportunité se présente, il faut la saisir. 

Quand la chance arrive, elle ne rebondit pas deux fois au même endroit. D’où le mot : « Il faut saisir la balle au bond ! »
Quelle vie de chien, quand même. Et c’est pour vous qu’il fait cela… 

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mardi 6 mars 2018

La solitude de l'écrivain



On m’a dit que Georges Simenon, le créateur du Commissaire Maigret, quand il écrivait, s’enfermait dans son bureau et n’en sortait que quand il avait fini. Sa femme qui lui apportait le repas, le mettait devant la porte.  Il était seul avec les protagonistes de son roman. Il n’était là pour personne. Il était seul !  

On oublie la solitude de sa femme qui, pendant que son mari écrivait était seule dans une autre pièce. La solitude de l’écrivain est contagieuse. 

Et, la solitude de la femme du dessinateur de bédés ? Qu’en faites-vous ? 

Quand on sait qu’un album peut prendre plusieurs mois, imaginez ce que peut être ma solitude ! Bien sûr, je tiens un blog ; cela m’occupe. Mais, tout de même ! Le reste du temps, j’ai dû chercher à m’occuper. Heureusement, je suis une femme active. 

En même temps, quand je pense à toutes ces femmes qui s’ennuient alors que leur mari est présent ! ou celles qui ne savent pas où il se trouve ! Je ne saurais quoi leur conseiller… 

Bientôt, ce sera la journée de la femme. Une journée ! C’est bien peu. Je suis quand même heureuse de constater des changements, des améliorations et plus d'égalités.  

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