lundi 27 février 2017

Le Sauveur des Pauvres : Radin des Fois



Hier, en soirée, nous avons regardé un vieux film avec un acteur américain. C’était un de ces films comme les américains savent faire : amour et aventure, frisson et trahison. Et, bien que Dan m’ait paru sceptique, moi, j’ai aimé. 
C’était l’histoire, romancée de Robin des Bois. 
 
Robin volait aux riches pour donner aux pauvres. Naturellement, les riches étaient les méchants et les pauvres… 
En fait, cela n’est arrivé qu’au début du film. Le reste du temps, devenu radin, Robin essayait de ne pas se faire attraper par les soldats mandatés par le Sire du château, Jean sans Terre. Or, ce méchant sire, Jean, en plus du trône de Richard Cœur de Lion, avait accaparé la fiancée de Robin et celui-ci essayait de la revoir. 

Robin était aussi un riche. Mais, il avait dû s’exiler dans la forêt parce il avait pris le parti du roi, Richard, qui s’en était allé aux croisades, et n’avait pas accepté que Jean, le triste sire, en assurât la régence. 

A la fin, Jean, le sire félon a été chassé par son frère, Richard, revenu des croisades pour récupérer son trône. Robin a repris sa place au château et la belle lui est revenue. Fin. 

Ensuite, il y a eu le téléjournal de la nuit.
Ils ont parlé de ceux qui gouvernent le monde. Je n’ai pas compris qui faisait le rôle de Robin des Bois. Peut-être qu’il n’y en avait pas. Pour le reste, ils ont mélangé : Casanova, Thierry et les Frondeurs, la Belle au Bois Dormant qui ne travaille pas, la Belle et la Bête en scooteur, Ali Baba et les 40 voleurs, etc. et, pas de Robin Hood ! Personne pour donner aux pauvres. J’ai dû rater le début. 

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lundi 20 février 2017

Appareil ménager… mais, nagez, loin, loin



Janvier, en général, c’est le mois des soldes. C’est un usage bien établi, à tel point que certaines personnes attendent les soldes pour sortir de chez elles. 

Or, dans les soldes, on trouve de tout ! Vous pouvez y voir des vraies soldes, des articles commandés pour les soldes ou des objets dont leur place serait plutôt à la brocante ou sur les marchés aux puces. Mais, même ces propositions ‘déclassées’ ont une clientèle. C’est pourquoi elles sont là.

C’est la dure loi du commerce : dis-moi ce dont tu as besoin et je te le procurerai.

D’ailleurs, si ces babioles, bibelots ou affiquets, en tissus, en bois, en métal ou en plastique, étaient ailleurs, elles vous coûteraient bien plus cher !
Chez un antiquaire, par exemple, elles deviendraient « culte » ou « style » etc. de quoi leur donner leur donner une classe supérieure, et donc un tarif justifiant leur onéreuse acquisition. 

Le seul problème est que, une fois arrivées chez vous, elles ne vont plus avec rien ! 
Cendrillon a perdu son charme et la robe n’est plus à la mode. Le « Teppaz » payé à prix fort (et qui marche) n’a pas la qualité du hi-fi dernier cri ! De toute façon, vous n’avez pas de microsillon à mettre dessus. Et, quant au petit meuble de style années 50, il détone dans le salon. Ou alors, il faudrait adapter tout le salon. Mais là, ce serait le salon qui n’irait plus avec le reste. 

Ah, les soldes ! Heureusement, la période hiver, c’est fini. On est tranquilles jusqu’en juillet. 
Pour les soldes d’été, il parait qu’on peut avoir… 

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mardi 14 février 2017

Se Prélasser, Lasser, Assez, dit l'Echo.



Ce dimanche, mon Dan m’a dit : « Pour la Fête des amoureux, nous allons manger au restaurant, en montagne. » 
En montagne, lui ai-je répondu ! Mais, il y a de la neige et, je ne l’aime pas trop ; c’est froid et mouillé. 
« Où est le problème, m’a-t-il dit, nous serons dans un local chauffé et à l’abri. » 

Bon, pourquoi pas. Après-tout, c’était une bonne idée puisque je n’avais pas envie de rester à la maison. Et, nous l’avons fait. Nous sommes allés déjeuner dans un restaurant en montagne. 

D’abord, nous avons mangé. Oh, ce n’était pas le meilleur des repas mais, nous avons passé une très belle journée car, ensuite, nous sommes allés faire une courte promenade sur un petit chemin près de l’auberge. 
La vue était belle. La neige était là, aussi, partout autour ne nous. Nous avons pris des photos de nous, du paysage et des skieurs. Puis, nous sommes revenus à l’auberge et avons pris un thé bien chaud, pour nous réchauffer, et une tarte. 
Ce n’était pas le local le plus glamour qu’on puisse s’imaginer pour la fête des amoureux mais, dans l’ensemble, c’était beaucoup de plaisir et, simplement. 

Nous avons apprécié ces moments exceptionnels qui nous ont rapprochés et, pas seulement à cause du froid. 

Ce matin, je dormais. J’avoue, je ne pensais pas à la Saint Valentin. Moi, quand je dors, je dors. Dan s’est levé avant moi. Il l’a fait doucement comme pour éviter de me réveiller. Puis, il est revenu et m’a apporté un petit paquet. 
La sortie-repas en montagne n’était pas le vrai cadeau de la Saint Valentin ! 

Heureusement que j’avais prévu le coup ; ces hommes, ils sont si prévisibles ! 

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lundi 6 février 2017

Fête du Sport ; pour Ceux qui Peuvent ou ont le Temps



L’autre soir, nous regardions la télé. Il y avait du sport. Ce n’est pas que cela nous intéressait vraiment mais, ni Dan, ni moi, ne voulions bouger.
Nous étions bien, voilà. Et puis, j’avais eu une journée harassante. 

Pendant un moment, je me suis endormie. Dan a eu la gentillesse de ne pas me réveiller et a continué à regarder le sport. Il s’y est même intéressé car, à mon réveil, il a dit : 

  • Je crois que je vais me mettre au sport. Quand je vois ce que sont capable de faire certains sportifs, un peu de sport, me donnerait une pêche du tonnerre !

Mon avis étant assez proche de celui de Winston Churchill, je n’ai pas répondu. 
Il parait qu’un journaliste lui avait demandé quel était le secret de sa santé et Winston Churchill lui avait répliqué : « Le sport… Je n’en fais jamais ! » 
Et puis, là, je venais de me réveiller, je n’avais pas envie de trop parler. Mais, Dan a ajouté : 

  • Tu devrais en faire aussi.
  • Mais, j’en fais déjà. Et même, je fais plusieurs sports. D’ailleurs, ne dit-on pas ‘faire les courses’ au pluriel ? lui ai-je envoyé.

Et là, Dan ne savait plus où se mettre. Il avait gaffé et il s’en rendait compte. Alors, il a éteint la télé et nous sommes allés nous coucher. 

Quelle idée de mettre du sport le soir !

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