J’écoutais les
infos des « îles » à la télé, le premier de ce mois. Et, vers la fin, le présentateur a
fait partir un reportage sur les chemins cabossés de ces territoires.
Le reportage ne
parlait pas que des bosses des chemins non-goudronnés mais aussi des gens qui
les empruntaient. C’est vrai que, là-bas, les villages, assez souvent, sont
reliés par les voies de terre et caillouteuses !
Alors, il nous
a expliqué qu’il y avait plus de possibilités de tomber en panne, ou plutôt de
crever une roue, sur ces chemins que sur des routes dont l’asphalte est
entretenu. Et, il a rajouté que si pour les voitures 4x4 c’était assez simple
de repartir car elles ont une roue de secours mais, les vélos et les motos n’en
avaient pas ! C’est pourquoi le gouvernement avait voté une loi pour
rendre obligatoire une roue de secours même pour eux.
Dans le reportage, on
voyait bien comment insérer la « 3ème » roue du deux
roues : on peut la mettre à côté de la roue arrière, derrière le siège (le
cas le plus intéressant puisqu’elle servirait pour s’adosser), etc.
En fait, je
regardais assez distraitement ce reportage. Je me disais : « Pourquoi
pas ! Après-tout, dans le temps, les coureurs cyclistes emportaient
toujours des « boyaux », qu’ils mettaient sur leurs épaules, en cas
de crevaison. »
Et puis, Dan
s’est levé me tirant de ma torpeur. Il a dit : « C’est bien trouvé.
Très bon poisson d’avril. » Et, j’ai répliqué : « Oui, c’est gonflé
de leur part ; ils ne manquent pas d’air. Mais, voilà une loi qui
s’essouffle très vite. »
C’est vrai,
avouez que c’est un peu gros ! Mais , la vérité finit toujours par
éclater.
Comme convenu
avec mes amis, voici leurs blogs : Anselme
Lutin, avidoxe, Dan&Dina, dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, Ateliers
d'écritureS, Eric Valloni, Gravillons et Doutes, Polars
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