lundi 1 avril 2019

Et de trois


J’écoutais les infos des « îles » à la télé, le  premier de ce mois. Et, vers la fin, le présentateur a fait partir un reportage sur les chemins cabossés de ces territoires. 

Le reportage ne parlait pas que des bosses des chemins non-goudronnés mais aussi des gens qui les empruntaient. C’est vrai que, là-bas, les villages, assez souvent, sont reliés par les voies de terre et caillouteuses ! 

Alors, il nous a expliqué qu’il y avait plus de possibilités de tomber en panne, ou plutôt de crever une roue, sur ces chemins que sur des routes dont l’asphalte est entretenu. Et, il a rajouté que si pour les voitures 4x4 c’était assez simple de repartir car elles ont une roue de secours mais, les vélos et les motos n’en avaient pas ! C’est pourquoi le gouvernement avait voté une loi pour rendre obligatoire une roue de secours même pour eux. 
Dans le reportage, on voyait bien comment insérer la « 3ème » roue du deux roues : on peut la mettre à côté de la roue arrière, derrière le siège (le cas le plus intéressant puisqu’elle servirait pour s’adosser), etc. 

En fait, je regardais assez distraitement ce reportage. Je me disais : « Pourquoi pas ! Après-tout, dans le temps, les coureurs cyclistes emportaient toujours des « boyaux », qu’ils mettaient sur leurs épaules, en cas de crevaison. »
Et puis, Dan s’est levé me tirant de ma torpeur. Il a dit : « C’est bien trouvé. Très bon poisson d’avril. » Et, j’ai répliqué : « Oui, c’est gonflé de leur part ; ils ne manquent pas d’air. Mais, voilà une loi qui s’essouffle très vite. » 

C’est vrai, avouez que c’est un peu gros ! Mais , la vérité finit toujours par éclater.  

N’hésitez pas à les lire, à les partager et à y abonner.

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