Dans ma rue, les voitures ne passent plus. Elles sont obligées de faire un détour. A la place, à partir de 18 heures, la rue a été fermée pour permettre aux terrasses de sortir et de s’étaler.
Mon Dan me dit que c’est une bonne chose, que le commerce va reprendre et qu’il aime traverser la rue en biais sans avoir à se préoccuper des voitures (qui ne sont plus là).
Personnellement, je suis un peu plus mitigée. Les touristes qui trouvaient l’accès au centre-ville plutôt difficile seront maintenant complètement perdus. Or, tout le monde sait que l’économie prospère grâce à (du sang nouveau) l’argent qui vient de l’extérieur. Les touristes vont-ils déserter le centre-ville ? A suivre… je vous dirai.
En attendant, c’est vrai de se prendre un café, près de chez soi, en plein soleil, et sans respirer les gaz d’échappement, c’est agréable. En fin de compte, je suis heureuse que la mairie ait pris cette décision. Bien que, quand je vais faire les courses, je sois obligée de tenir compte de l’horaire !
Dan m’a dit : « T’inquiète ! On va s’acheter un diable pour amener les courses de la voiture à chez nous ! » Un diable, oui, pourquoi pas. C’est sans doute une solution…
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