L’autre jour,
Dan est venu à la maison la mine déconfite.
Je lui ai dit : « Ici, tu
peux parler à cœur ouvert. » Il m’a dit : « Non, pour moi, tout
va bien. Pour Pierre et Bertrand, par contre, c’est une autre paire de manche.
Je
t’explique. Ce matin, Bertrand a cherché des noises à la standardiste
l’accusant de lui avoir posé un lapin. L’apprenant, Pierre a piqué un fard mais
l’a soutenu. A mon avis, il s’est fait graisser la patte par Bertrand. Moi,
voyant la demoiselle dans ses petits souliers, je me suis mis de son côté.
A ce
moment-là, sans tambour ni trompette, est arrivé le patron. Il a dit :
« Si vous avez un reproche à faire à ma fille, vous m’en parlez
d’abord. » Nous ne savions pas que c’était sa fille !
Pierre et
Bertrand se sont regardés en chien de faïence puis, ils ont suivi le patron
dans son bureau. Du coup, c’était eux qui étaient sur la sellette. Ils se sont
fait remonter les bretelles, c’est sûr. En tout cas, Bertrand s’est fait
tailler un costard car il était complètement à côté de la plaque en sortant.
Ensuite,
le boss m’a appelé. Je me suis dit : « Je vais me prendre une
veste ! » mais, pas du tout. Les deux amis ne m’ont pas balancé, bien
au contraire ! Et, le patron m’a pris sous son aile. »
Moralité :
si on devait tout prendre au pied de la lettre, on défendrait à cor et à cri
les expressions imagées. Mais, c’est faire tout un plat pour ne pas aller au
charbon.
A écrire en bon ‘Français Châtié’, on gagnerait du temps, on se
comprendrait mieux mais on s’ennuierait plus.
Pour continuer
à avoir une bonne santé, consommez l'humour D&D :
et, comme
convenu avec mes amis, voici leurs blogs, si vous aimez lire : avidoxe, Dan&Dina, EcrirePastel, Elsass-by-Nath et VittorioDenim.
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