lundi 6 mai 2019

Il y avait une vie


Dernièrement, Dan et moi, nous sommes allés nous promener « en ville ». Je veux dire : au centre-ville. Vous savez, pour flâner, regarder les vitrines, voir des gens… perdre son temps, en somme. 

Eh bien, je crois que c’est bien l’impression que nous avons eue : perdre son temps ! 

C’était dimanche, il y avait un peu de soleil, pas trop, c’était la journée pour promener. Sur le trajet, une personne ou deux de temps en temps. Et, arrivés à la rue marchande, celle qui est remplie de monde le samedi : personne ! Cela fait peur. Laissez que je vous raconte. 

Nous remontons la rue en nous arrêtant devant l’une ou l’autre des vitrines… en espérant que quelqu’un ait eu la même idée que nous… Personne ! 
Mais, que se passe-t-il ? Il y avait une ville. Il n’y a plus rien.
C’est impressionnant une rue vide de gens. La même rue qui était remplie le jour avant n’a plus personne à rencontrer. Personne à bousculer. Le silence même est effrayant.
Ville morte. Pas même un gilet jaune !
Oui, nous avons essayé de faire un peu d’humour. Mais, nous n’avons pas résisté. Dès la première intersection, nous sommes sortis de là et sommes repartis vers la maison. 

En fin de compte, nous avons eu de la chance d’en être sortis vivants ! Nous aurions pu rencontrer quelqu’un de mal intentionné qui se serait amusé à nous rire au nez… au meilleur des cas. 

Je crois qu’internet a révolutionné nos vies. Même les voleurs sont sur le net ! Triste futur que vous aurez-là.
Désolée, je le pense vraiment. 

Tiens, je pense à autre chose : Yves Montant, aujourd’hui, ne pourrait plus chanter « J’aime flâner sur les grands boulevards » ; il n’y a plus rien mais plus rien du tout à voir. Ou alors des vitrines avec l’écriteau « Local à vendre ». Quelle tristesse !

N’hésitez pas à les lire, à les partager et à y abonner.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire