Le ‘fin de semaine’ dernier, avec mon Dan, je suis allée au lac. J’en avais vraiment envie. Cet hiver m’avait semblé long.
Nous avons profité des derniers jours de liberté ‘relative’. Relative car, même si on a pu s’éloigner un peu de chez soi, il fallait quand même être rentré pour 19 heures. Mais c’était déjà un air de vacances.
Nous avons marché autour du lac, au bord, dans la forêt, sur les cailloux et traversé plusieurs ponts ; il y avait un chemin adapté pour cela. Et, au bout d’une demi-heure, je me suis assise sur un banc. Je n’étais pas fatiguée mais, devant tant de beauté et de calme, tant de poésie naturelle, j’étais bien, je me sentais apaisée… Dan a fait pareil.
Nous avons regardé le lac, les vaguelettes, les bateaux vides, les gens qui passaient… Au bout d’un moment, Dan m’a dit : « Tu as remarqué ? Il n’y a pas un seul poisson dans ce lac. » « Normal, lui ai-je répondu, ils en ont mis un comme celui que j’ai eu au repas de midi ; un poisson lyophilisé et reconstitué. Du coup, soluble dans l’eau, on ne le voit plus ! » Et nous en avons ri.
Mais ce n’était pas un vrai rire, on sait que les humais sont en train de s’autodétruire avec leurs trouvailles imbéciles basées sur la rentabilité. C’est juste que notre façon à nous de dénoncer certaines pratiques douteuses passe par l’humour.
Mais, maintenant, vous le savez aussi. La balle est dans votre camp. Aussi bien pour le poisson soluble dans l'eau que pour tout ce qui vous est présenté sous une autre forme que celle inventée par Mère Nature.
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Anselme Lutin, avidoxe, cap. Morgenspat, Dan&Dina, dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, Ant Askman, Eric Valloni, Tandem Littéraire, Polars en Sud Alsace et VittorioDenim
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